C’est le cœur en miettes que je vous annonce le décès de mon Champion.
Il était rendu au bout de son chemin...
Il a fait un AVC hier et après avoir veillé sur lui pendant des heures, nous l’avons libéré de ce corps qui le tenait prisonnier.
Champion est décédé ce matin, collé contre moi et mes 3 enfants.
Tout juste 2 mois après le départ de Babette.
Comme s’il m’avait donné un peu de temps... Lui qui léchait mes larmes...
13 ans et demi de vie ensemble auprès de mon plus fidèle compagnon...
Mon chien,
Toutes ces années avec toi à mes côtés, le vide sera immense. Immense comme ta gentillesse infinie. Tu étais un fichu bon chien. Toujours colleux. Tu pensais que tu étais petit et tu voulais toujours nous monter sur le genoux. Ce surplus d’énergie, infatigable, nous a emmené toi et moi dans des milliers de kilomètres à pieds, des les forêts de ma campagne Lorraine, au bords de lacs un peu partout au Québec. On en a fait des promenades toi et moi. Et je ne me suis jamais lassée. Tu m’as appris à être calme afin de t’apaiser.
Tu ne jappais jamais. Sauf sur le 4 roues qui m’emmenaient loin de toi. Sauf sur ce chien qui m’avait attaqué. Mais au quotidien, on n’entendait jamais ta voix.
Un fichu bon chien.
Tu avais une patience infinie... même avec le plus tannant des enfants. Il pouvait te monter dessus, mettre ses petits doigts dans tes narines, tirer tes poils... toi tu le regardais toujours avec cet amour sans limite.
Tu avais cette manie de lécher le visage des enfants que tu croisais parce que tu considérais que tu était l’un d’eux. Tu t’entendais bien avec tout le monde. Tu adorais essayer de courser les chats, les écureuils ou les lapins. Tu partais souvent seul en promenade, et tu revenais toujours à moi. Combien de fois mon téléphone a sonné parce que tu avais pris la poudre d’escampette??
Un fichu bon chien...
Tu blottissais ton museau entre nos cuisses et tu restais là, je crois que c’était ta place préférée sur la planète.
Tu avais peur de l’orage, des coups de feu, des bruits forts... tellement peur que la panique te transformait en prestidigitateur et en destructeur... on en a fait des travaux de réparation à cause de toi... tu t’arrangeais toujours pour qu’on ne s’ennuie pas! Tu étais champion aussi pour te blesser!! Toujours foufou et en action!
Je peux pas croire, mon chien, que je ne me coucherais plus sur toi le soir, enfouissant mon visage dans ta fourrure si douce. Tu ne poseras plus ta tête sur mes genoux en me regardant profondément. Tu ne m’attendras plus à mon retour du travail. Tu n’écouteras plus mes confidences. Tu ne me suivras plus partout dans la maison. Je n’entendrais plus tes grosses pattes se faufiler sur le plancher.
Tu étais un fichu bon chien.
Je n’ai pas de mots pour dire combien mon cœur est déchiré. Tu en as aimé des humains, démesurément... ta présence réconfortante va me manquer pour toujours.
Je sais que tu as eu une belle et longue vie de chien.
Tu seras toujours dans mon cœur mon Champion.
La maison est bien vide sans nos chiens...
Commentaires
Bonsoir les bilous je découvre ton billet et ce très beau texte qui rend un grand hommage à ce brave chien qu'était ton champion ,je suis très triste pour toi , pour vous ,je partage ta peine ,il aura eu une très belle vie en votre compagnie , je ne trouve pas les mots pour apaiser cette peine et sa me serai difficile , je connais ces moments très durs à passer , maintenant il est là bas avec tout nos 4 pattes qui sont partis et il vous regarde avec fierté content d'avoir partager tant de bon moments tout au long de sa vie et il vous dit MERCI.
Je suis de tout cœur avec vous dans ce moment difficile , allez courage , bon weekend malgré que celà soit difficile ,bises.